Le plasticien-musicien Rainier Lericolais le dit bien : « Nicolas Schöffer est un artiste pour initiés. » Un de ces créateurs de derrière les fagots, visionnaire génial des Trente Glorieuses tombé dans l’oubli et exhumé à la faveur d’une rétrospective organisée par l’historien d’art Arnauld Pierre au LaM, à Villeneuve-d’Ascq (Nord). Précurseur de l’art électronique, Nicolas Schöffer a conçu les projets urbains les plus fous, bien avant le développement des villes intelligentes et du big data. Mais comme beaucoup de pionniers, Nicolas Schöffer a sans doute rêvé trop…
« Chez Schöffer, il y a ce souffle de l’espérance qui me semble très contemporain »
A l’occasion de la rétrospective de Nicolas Schöffer (1912-1992) organisée à partir du 23 février au LaM, à Villeneuve-d’Ascq, l’artiste Rainier Lericolais explique l’importance que revêt pour lui cet artiste visionnaire, dont l’œuvre se situe à mi-chemin entre l’art, l’architecture et les sciences.