Le ministre irakien du tourisme et de l'archéologie, Liwaa Smaisim, a déclaré à l'AFP avoir interrompu depuis le début de l'année sa coopération avec Washington. À l'origine de cet incident diplomatique, des archives juives (comprenant des rouleaux de la Torah, des textes de loi juive, des documents en arabe issus de juifs irakiens, et des rapports du gouvernement sur la communauté juive) ont été emmenées sur le territoire américain en 2003. Malgré les réclamations de Bagdad, elles n'ont jamais été rendues. Les États-Unis se défendent en déclarant que ces documents font l'objet d'un projet de conservation et de numérisation, au terme duquel les textes retourneront dans leur pays d'origine. Derrière ce point d'achoppement, c'est l'ensemble des objets sortis illégalement d'Irak durant l'invasion américaine qui est visé. Liwaa Smaisim estime leur nombre à 72 000 pièces.