Deux cubes ouverts, côte à côte, monumentaux. À l'intérieur, des milliers de formes moléculaires en trois dimensions s'assemblent, se séparent, esquissent un étrange ballet soudain interrompu par le claquement d'un bruit qui les précipite aux confins de l'espace. En contrepoint, une symphonie cristalline se transforme en grondement sourd, presque tellurique, annonçant ainsi de nouveaux arrangements. La chorégraphie est sans fin. En guise d'ouverture, Mol, de Ryoichi Kurokawa, étudie avec une redoutable efficacité les rapports son/image. Pour sa 14e édition, « Panorama » dresse comme chaque année l'inventaire des réalisations - films, installations, photographies - des élèves-résidents du Fresnoy. Car « Panorama », c'est…