A la fin des années 2000, il fut l’une des valeurs sûres de l’art contemporain, sa cote connaissant une ascension vertigineuse - de 100 000 à 1 million d’euros entre 2006 et 2008. Star mondiale du street art, le très énigmatique Banksy (on sait que cet Anglais est né en 1974 mais il préserve jalousement son identité) a laissé la marque de son art politique sur plus d’un mur. Certains de ses pochoirs, tels ces deux policemen se bécotant, sont devenus des classiques jalousement préservés. Pas tous, il faut croire, puisqu’une composition sous un pont à Hull (« Cité britannique de la culture » en 2017), a été brutalement badigeonnée de blanc à la fin de la semaine dernière. Un enfant au sabre de bois, avec un égouttoir à spaghetti en guise de casque, aurait disparu sans l’intervention opportune d’un laveur de vitres. La BBC a rapporté comment Jason Fanthorpe, au début de sa tournée du lundi matin, a eu la présence d’esprit d’user de son white spirit pour ranimer ce jeune Don Quichotte. Depuis, une vitre a été placée devant l’image et les queues s’allongent pour voir le Banksy miraculé. Le vandalisme lui a valu un lot de nouveaux amis !
Banksy sauvé par le white spirit
À la fin des années 2000, il fut l’une des valeurs sûres de l’art contemporain, sa cote connaissant une ascension vertigineuse - de 100 000 à 1 million d’euros entre 2006 et 2008. Star mondiale du street art, le très énigmatique Banksy (on sait que cet Anglais est né en 1974 mais il préserve jalousement son identité) a laissé la marque de son art politique sur plus d’un mur.