Galerie in situ : Ni Haifeng, signes et codes
Cela pourrait une langue cryptée, incompréhensible. Litanie de chiffres et de symboles, elle envahit plusieurs murs de la galerie in situ. C’est en fait un autoportrait de l’artiste Ni Haifeng, qui livre là une magnifique exposition. L’artiste chinois, installé à Amsterdam, est allé fouiller dans les tréfonds numériques pour dénicher les lignes de code qui encryptent la photo de son visage. Soit 500 pages, qu’il écrit à la main, d’expo en expo, en un processus qui semble infini. La langue est elle aussi au cœur d’une autre installation, aussi forte. Recto, c’est un mur de livres, de tous horizons. Verso, ils composent une paroi de feuilles immaculées, sur…