L'une est arrivée de New York au début du printemps, l'autre de San Francisco à la fin de l'été. Inconnues du marché français, Micki Meng et Brigitte Mulholland ont toutes deux élu domicile dans le Marais, quartier chéri des Américains. La première a fondé sa galerie il y a seulement cinq ans, tandis que la seconde, ex-directrice chez Anton Kern, se lance dans une aventure en solo après avoir évolué pendant près de deux décennies au cœur de la scène new-yorkaise. Aujourd'hui trop chère pour nombre de marchands, la Grosse Pomme accuse depuis deux ans des fermetures de galeries en série et Londres, toujours engluée dans les effets du Brexit, stagne. De quoi renforcer l’attractivité de Paris auprès des Anglo-Saxons représentant les scènes nord et latino-américaines en vogue. Si Brigitte Mulholland a choisi une ancienne agence immobilière de la rue de Turenne, Micki Meng s’est installée à deux pas du Centre Pompidou, au 2, rue Beaubourg, dans un espace de 160 m² précédemment occupé par la galerie Poggi. Toujours basée aux États-Unis, où elle gère trois espaces, elle a confié la direction du lieu à Ferdinand Blaising, jeune trentenaire passé par Almine Rech et Nathalie Obadia, elles aussi installées dans le Marais. Si le quartier attire toujours, il n'échappe pas pour autant aux fermetures d'enseignes établies : active depuis 2001, gb agency a surpris en fermant ses portes en 2023. Son espace de 450 m², situé 18, rue des…
Galeries : qui ouvre, qui ferme, qui déménage ?
La dynamique des dernières années ne se dément pas : la capitale continue d'attirer petites et grandes enseignes, venues de San Francisco, d'Istanbul ou de Dubaï.