A priori, tout semble normal. Parfums bien alignés, sacs en cuir sagement ordonnés sur leurs présentoirs, discrète excitation des premiers jours de soldes… Le Bon Marché, égal à lui-même. On passe devant un bloc d’ascenseurs, on envisage l’escalator, on repère les bonnes affaires. Normal, vraiment. Mais, peu à peu, le doute s’immisce. Alors on retourne sur ses pas, pour examiner d’un œil plus dubitatif l’ascenseur. C’est alors qu’on comprend le piège : cette quadruple machinerie ne mènera à aucun septième ciel les dames en quête ici de bonheur. Il restera bien ancré au sol, décidé à ne pas décoller. Et ce que l’on croyait miroir dans…
Leandro Erlich crée des illusions au Bon Marché
Virtuose du trompe-l’œil contemporain, l’artiste argentin a été invité par le grand magasin parisien, dans la lignée des interventions déjà demandées à Ai Weiwei et Chiharu Shiota.