Pour une de ses premières performances, Alex Cecchetti écrivait au mur le mot « danse » (évocation des manifestes de la non-danse des années 1990), pour ensuite amplifier l’écriture à grande échelle, l’obligeant à faire des mouvements à l’exubérance baroque. Sa performance, partant de l’écriture, est un condensé de la place singulière de cet Italien d’origine, à la fois proche d’un cercle d’artistes post-conceptuels (Benoît Maire, Mark Geffriaud, Falke Pisano) et collaborant avec la sensualité vitaliste de Laure Prouvost. Ses textes et performances s’approprient le pouvoir du conteur à faire croire, témoignent de sa passion pour la transformation du réel en récit et ne renient pas un romantisme d’inspiration littéraire.
Le titre de son exposition à la Ferme du Buisson, « Tamam Shud » (« C’est la fin »), est emprunté au final d’un recueil du poète persan du XIe siècle Omar Khayyam, retrouvé dans la poche d’un homme…