En 2014, le maire de Bruxelles, Yvan Mayeur, disait rêver d’un « Guggenheim belge ». Face aux dissensions politiques locales, le musée d’art contemporain de la capitale européenne sera finalement un « Pompidou bruxellois ». Après Málaga (lire Le Quotidien de l’Art du 8 décembre 2017) et avant Shanghai, le Centre Pompidou part à la conquête de la Belgique. Ou peut-être est-ce l’inverse ? En quelques années, Bruxelles a su se frayer une place dans la cartographie mondiale de l’art contemporain grâce à ses foires (Art Brussels, YIA Art Fair), ses collectionneurs, son centre d’art Wiels dont la notoriété est assurée, ou l’installation de galeries de stature internationale telles que celles de Michel Rein, Nathalie Obadia ou Daniel Templon.
Dans cette atmosphère d’émulation artistique, il manque toutefois un…