Depuis le 15 novembre, l’œuvre d’art la plus chère au monde n’est ni un tableau d’art impressionniste ou moderne ni même contemporain mais… une peinture ancienne. Après 19 minutes de combats d’enchères, Salvator Mundi, attribué en partie à Léonard de Vinci, a pulvérisé tous les records chez Christie’s à New York. Vendu 450,3 millions de dollars avec les frais (382,3 millions d’euros), ce portrait du Christ daté d’environ 1500 détrône Les Femmes d’Alger par Picasso, parti à 179,4 millions de dollars en mai 2015 chez Christie’s. Même au sein des équipes de la société, qu’il passe la barre des 200 millions de dollars a provoqué la stupéfaction. L’huile sur panneau a finalement été adjugée au téléphone au co-président du département Art contemporain de la maison de vente, Alex Rotter. Faut-il en déduire que l’acheteur est un amateur d’art contemporain au budget quasi illimité, Christie’s ayant opté pour une stratégie innovante, placer la peinture dans une vente du soir de cette spécialité ?…
Léonard de Vinci pulvérise tous les records chez Christie’s
En devenant l’œuvre la plus chère au monde, le tableau attribué au maître de la Renaissance redonne un coup de projecteur sur la peinture ancienne. Si ce résultat « dément » apporte en principe une copieuse plus-value à son vendeur, Dmitri Rybolovlev, le Russe n’en sort pas forcément gagnant. Explications.