L’artiste franco-luxembourgeoise, poursuivie pour exhibition sexuelle après une performance interrogeant « la place des femmes dans l’histoire de l’art » en septembre au musée du Louvre, a été relaxée mercredi 18 octobre par le tribunal correctionnel de Paris. Ce dernier a retenu les arguments de la défense : il s’agissait d’un « acte militant et artistique » et l’on n’y retrouve « pas d’élément intentionnel » de commettre une exhibition sexuelle. Les juges ont noté « l’absence d’exposition des organes génitaux », « seuls les poils pubiens » étant visibles. Déborah de Robertis a en revanche été condamnée à effectuer 35 heures de travail d’intérêt général pour avoir mordu le bras d’un gardien du musée.