L’ancien directeur de la Yuz Foundation, en Chine, rejoint la DAG (Delhi Art Gallery), une importante institution privée consacrée à l’art moderne en Inde, avec des locaux à New Delhi, New York, Bombay et bientôt Londres. Né en 1970 à New Delhi d’un père français, Ashok Adicéam a d’abord œuvré dans la diplomatie culturelle et occupé différents postes de direction à l’Institut français en Afrique, en Inde, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Il s’est ensuite spécialisé dans le milieu artistique comme conservateur de l’institut culturel Bernard Magrez (Bordeaux), ou comme conseiller de la galerie Perrotin (Paris, New York, Hong Kong, Séoul, Tokyo). Nommé directeur des affaires publiques de la DAG, il est en charge des publications et des expositions de l’institution, qui possède l’une des plus riches collections d’art moderne indien. Interrogé sur ses nouvelles fonctions, Ashok Adicéam souligne la place centrale de sa « passion pour l’art, qui ne pourra que se nourrir en Inde, où [il est] né » tout en affirmant, le regard tourné vers l’avenir que « c’est le moment de l’Inde, qui se transforme en s’ouvrant vers la Chine, le Japon, l’Afrique ».