Quand Alexandra Bircken décide d’étudier le stylisme au Saint Martins College de Londres, réputé pour son caractère expérimental pendant
la décennie en question, elle envisage la mode comme l’expression « tacite » d’une individualité. Après avoir été reconnue grâce à la marque qu’elle a créée avec Alexander Faridi, elle rentre à Cologne pour ouvrir un magasin au nom androgyne, Alex. Cette dimension anti-binaire, investie dans l’art, est poussée jusqu’au cyborg, un corps-machine refusant toute essentialisation
de l’idée de nature et les assignations biologiques et culturelles qui en découlent. Il reste que, dans l’exposition du Crédac, son évocation du corps, ses prothèses et sa deuxième peau, plutôt que d’évoquer la mode, nous laisse un…