Transhumer, ce n’est pas fuir, s’exiler, mais se ressourcer, se nourrir, reprendre des forces. En choisissant d’intituler « Transhumance » son projet original d’exposition de l’été, le Centre international d’art et du paysage de Vassivière a vu juste : il s’agit d’un échange basé sur la réciprocité, et non d’une invasion de territoire.
L’institution limousine a décidé de quitter, le temps d’une saison, son île posée sur le lac artificiel de Vassivière, pour travailler avec tous les villages alentour. Plus qu’une simple exposition (même si le centre d’art dessiné par Aldo Rossi en héberge bien sûr une en parallèle), il s’agit d’un parcours entre les…