Au royaume de Norvège, tout n’est que prospérité, calme et beauté majestueuse d’une nature préservée. Mais à Trondheim, la troisième ville du pays, les artistes sont là pour rappeler que derrière cet environnement à l’abri du tumulte du monde, déséquilibre et déraison peuvent surgir et bousculer sans prévenir l’ordre établi.
Tandis que le second espace du Kunstmuseum accueille jusqu’au 2 février des œuvres de la Fondation Sandretto Re Rebaudengo (Turin) sur le thème de la terreur, revenant entre autres sur le 11 Septembre, l’adresse principale du musée héberge le Lorck Schive Kunstpris. Son premier étage accueille les travaux des quatre finalistes de ce prix décerné tous les deux ans depuis 2013 à un artiste norvégien ou établi en Norvège. Parmi cet aréopage, Lars Laumann est sans doute le plus critique. Son installation complexe dresse un parallèle entre deux fléaux qui se sont abattus sur le pays dans les années 1980 : le VIH et l’accident de…