Le Quotidien de l'Art

Art tribal : cru satisfaisant pour le Parcours des Mondes et la Biennale Paris

Art tribal : cru satisfaisant pour le Parcours des Mondes et la Biennale Paris
Sculpture Bambara vendue par la Galerie Lucas Ratton (Paris) dès le premier jour d’ouverture du Parcours des Mondes. © Galerie Lucas Ratton.

Le Parcours des Mondes, qui s’est déroulé du mardi 12 au dimanche 17 septembre dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris, s’est conclu sur une note positive bien que perturbée par plusieurs vols (lire Le Quotidien de l’Art du 18 septembre). Les antiquaires avaient souvent fait l’effort de sortir des pièces de haut niveau. Deux marchands parisiens, Anthony Meyer et Jean-Baptiste Bacquart, avaient choisi de participer également à la Biennale Paris. « Pour moi, la Biennale s’est bien passée, j’ai pu rencontrer une nouvelle clientèle, surtout française », confie Jean-Baptiste Bacquart, qui a notamment cédé dès l’ouverture une onéreuse tête Lega en ivoire sculpté, très importante par ses dimensions. « Le Parcours des Mondes s’est bien déroulé, mais avec toujours les mêmes clients, ajoute-t-il. En revanche, les Américains y sont de retour. Je retournerai à la Biennale Paris, mais seulement si elle se tient toujours au Grand Palais et avec davantage de haute joaillerie ». Anthony Meyer précise avoir réalisé un « Parcours des Mondes excellent avec deux nouveaux clients et beaucoup d’intérêt pour le tapa ancien. La Biennale Paris s’est bien déroulée avec également de nouveaux clients ». De quoi en inciter certains à revenir à la Biennale, malgré son coût élevé ? Lucas Ratton, qui participait seulement au Parcours, indique « un gros succès pour mon exposition sur les Bambara et la scénographie originale. J’ai vendu une grande partie des pièces et eu le plaisir de revoir de gros clients américains qui n’étaient pas passés depuis quelques années ».

Article issu de l'édition N°1342