À quoi mesure-t-on la solidité d'un marché ? À sa capacité à résister aux oiseaux de mauvais augure. Malgré l'épouvantail d'une intégration des oeuvres d'art dans l'assiette de l'ISF, qui jusqu'aux premiers jours de la FIAC a plané sur le salon, la foire a fermé ses portes hier sur un bilan inespéré. « J'ai eu des touches inouïes, il y a une énergie dingue. J'ai revu trois fois des gens », s'enthousiasmait Anne de Villepoix (Paris). Des amateurs, comme le Marseillais Marc Féraud, ont sillonné les allées plusieurs jours d'affilée. La collectionneuse Anne Wachsmann a ainsi acheté après plusieurs tours une photo de Thomas Demand chez Sprüth Magers (Berlin, Londres) et des vintages de Rudolf Koppitz de veine pictorialiste chez Kicken (Berlin). « La FIAC est en train de…