Le passage à un rythme annuel de la vénérable Biennale des Antiquaires – qui a pris le nom de Biennale Paris - a fait couler beaucoup d’encre avant même l’ouverture de ses portes au Grand Palais, hier midi. « Beaucoup de gens ont dit du mal de cette édition sans l’avoir vue. Mais je trouve qu’elle se tient plutôt bien, reste très élégante et offre de très belles choses », nous confiait dans les allées un collectionneur. La scénographie contemporaine et sobre de Nathalie Crinière a été légèrement aérée et modifiée, surtout dans la partie centrale, rendue plus accueillante. La grande hauteur sous plafond et la forme variée des stands permet par ailleurs aux marchands d’accrocher des formats monumentaux ou de composer des atmosphères toujours aussi raffinées, notamment chez Downtown François Laffanour (Paris) pour les années 1950 ou chez Steinitz (Paris), roi des XVIIIe et XIXe siècles. La galerie Gastou (Paris) a ainsi déjà…
La Biennale Paris revient aux classiques
La Biennale Paris a inauguré hier sa première édition annuelle au Grand Palais, resserrée et moins opulente que les années précédentes. Les visiteurs de marque venus à l’ouverture ont néanmoins glané des œuvres de haut niveau dans certaines spécialités.