Avec Warhol pour boucler le triumvirat, le marché de l’art contemporain ne jure plus que par les deux B : Bacon et Basquiat. La semaine dernière à New York, les collectionneurs les plus fortunés se sont affolés pour ces deux stars incontestées. Le 17 mai, chez Christie’s, l’un d’eux s’est offert un triptyque de Bacon, Three Studies for a portrait of George Dyer – jamais passé sous le marteau –, pour la coquette somme de 51,7 millions de dollars (46,1 millions d’euros) mais toutefois sous l’estimation de 50 à 70 millions de dollars qui, elle, ne comprend pas les frais acheteurs. Le lendemain soir chez Sotheby’s, un autre a déboursé le double pour une toile de Basquiat, qui a franchi la barre des 100 millions de dollars (110 millions de dollars, soit 98 millions d’euros). Le tableau était estimé 60 millions de dollars. C’est le deuxième plus gros résultat en ventes publiques pour un artiste contemporain, derrière Three Studies of Lucian Freud de Francis Bacon vendu 142,5 millions de dollars chez Christie’s à New York en novembre 2013. Ici, l’œuvre n’avait…
À New York, le marché redémarre
Avec des records pour Basquiat, Keith Haring ou Peter Doig, mais aussi d’excellents taux de ventes, les vacations de prestige de New York ont montré que les collectionneurs répondent présent face à des œuvres de qualité et fraîches sur le marché.