Philippe Régnier_Vous présentez sur l’île de Murano l’exposition « The Unplayed Notes Factory ». En quoi consiste ce projet ?
Loris Gréaud_Dans une ancienne verrerie, des maestros produisent des formes en verre similaires à celles qui sont installées sur le plafond. Les visiteurs voient ces artisans réaliser ces pièces, les accrocher sur un système mécanique. Elles tournent ensuite puis sont automatiquement lâchées et viennent se briser au sol. Un assistant ramasse le verre et le remet dans le fourneau pour boucler la boucle. L’installation s’inscrit dans l’histoire de la vanité. Dans l’ensemble de l’espace est aussi proposée une séquence qui dure une heure et demie. L’espace est continuellement en mouvement, des micro-événements apparaissent. Les fours sont également partiellement réactivés. La difficulté était de faire disparaître toute la technologie. Des déclenchements de flammes sont pilotés par DMX. Le visiteur vit une expérience à travers une multitude de micro-événements qui donnent le sentiment que l’espace est articulé et vivant. En revanche, la salle des machines, qui est l’espace de programmation et…