De mémoire de Parisien, jamais la capitale n'a connu un tel foisonnement d'événements - parfois spectaculaires comme l'inauguration en banlieue des nouveaux espaces mastodontes de Thaddaeus Ropac et Larry Gagosian (lire pages 18 à 21) - dans le sillage de la FIAC. Mais voilà aussi bien longtemps qu'un tel vent de panique n'avait pas saisi le milieu de l'art. Pourtant, tout semblait sourire à la place parisienne. L'ouverture en avril dernier du Palais de Tokyo agrandi, qui, avec ses 22 000 m2 est l'un des plus grands centres d'art en Europe, avait redonné des couleurs à la capitale. Malgré des budgets en baisse, les institutions parisiennes offrent un panel d'expositions faisant rougir la morne programmation muséale londonienne en octobre. Les collectionneurs privés sont sortis du bois. Chiara et Steve Rosenblum, qui ouvrent aujourd'hui une exposition mêlant art primitif et art contemporain dans leur…