La FIAC ouvre au public jeudi 18 octobre au Grand Palais à Paris. Sa directrice, Jennifer Flay, présente l'édition 2012.
R. A. Comment expliquez-vous la montée en puissance de la FIAC sur l'échiquier international des foires ?
J. F. Depuis 2008, alors que l'économie a vacillé, la foire, elle, est montée en puissance par sa qualité, son niveau d'affaires, par la fédération des milieux institutionnels. C'est une progression graduelle depuis 2004. Cela s'est fait sans bluff, ce n'est pas basé sur du vent. Les galeries choisissent ce moment pour inaugurer des espaces ou de grandes expositions. Elle représente un moment de cohésion.
R. A. La FIAC 2012 ouvre cependant à un moment de malaise économique en France, marqué par un attentisme des collectionneurs hexagonaux.
J. F. La FIAC n'est pas portée uniquement par les collectionneurs français. Je ne veux pas diminuer l'impact de l'inquiétude que l'on sent en cette rentrée, mais l'art continue à capter des vocations d'achat à un haut niveau. Je pense que l'offre à la FIAC sera tellement…