Même sans record aussi tonitruant que l’an dernier (où une Ferrari avait atteint 32 millions d’euros chez Artcurial), les voitures de collection continuent à faire de gros prix. Trois ventes aux enchères étaient organisées à Paris la semaine dernière, l’une par une société française, Artcurial, et les deux autres par des maisons anglo-saxonnes. Celle d’Artcurial, organisée porte de Versailles en lien avec le salon Rétromobile, a totalisé 32 millions d’euros, avec 73 % de lots vendus. Une rare Dino – créée par Enzo Ferrari en hommage à son fils, emporté par la maladie à l’âge de 24 ans – s’est vendue pour 4,4 millions d’euros le 10 février, record pour ce modèle. Avec 77 % de lots vendus, la vente de RM Sotheby’s a rapporté 27,6 millions d’euros le 8 février, place Vauban, à Paris. Une Alfa Romeo de 1934 est arrivée en tête, à 3,9 millions d’euros avec les frais. Enfin, la vacation de Bonhams, au Grand Palais, a engrangé 14,9 millions d’euros le 9 février, la société n’indiquant pas le taux de lots vendus. Une Aston Martin de 1935 est partie pour 2 millions d’euros.