Dans la lignée de ses contemporains étrangers (Simon Denny, Yuri Pattison, Laura Poitras, Adam Curtis), Virgile Fraisse déconstruit les processus de production d’informations. Consacré cette année à la thématique de la traversée, le Festival Hors Pistes, au Centre Pompidou, met à l’honneur une projection performée autour du deuxième film de son projet SEA-ME-WE entamé en 2015. SEA-ME-WE, c’est d’abord un sigle désignant le câble à fibre optique sous-marin reliant Marseille à Singapour et permettant la transmission de données. Comme à son habitude et sur des enjeux relativement peu traités dans l’Hexagone, Virgile Fraisse explore comment les nouveaux outils de communication affectent l’équilibre…
Portrait de jeune artiste : Virgile Fraisse
Cyber-diplomatie, hyper-matérialité de l’infrastructure Internet aboutissant à la création d’un médium universel, soft-power et guerres numériques à échelle transcontinentale sont autant de tropes sillonnant la pratique de Virgile Fraisse. Participant au Salon de Montrouge en 2016, il présente demain, samedi 11 février, le second chapitre de son projet, « SEA-ME-WE, Chapitre deux : Of all Wired Blocks Holding a City » dans le cadre du douzième Festival Hors Pistes au Centre Pompidou, à Paris.