Vendredi 3 février, vers 9 h 50, un homme a attaqué à la machette en hurlant « Allahou Akbar » un groupe de quatre militaires de l’opération Vigipirate qui patrouillaient dans la galerie commerciale du Carrousel du Louvre. Un soldat a répliqué, le blessant grièvement au ventre avec son fusil. Hospitalisé à l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, dans un état critique, son état s’est amélioré samedi. Interrogé par les enquêteurs dimanche matin, il a refusé de leur répondre. L’homme, un Égyptien de 29 ans résidant à Dubaï, soupçonné de s’appeler Abdallah El-Hamahmy, serait arrivé en France le 29 janvier. Très vite, le président François Hollande a déclaré qu’il s’agissait d’un « un acte dont le caractère terroriste ne fait guère de doute ». Le père de l’assaillant a précisé que son fils n’avait donné aucun signe de radicalisation. Cependant, sur un compte Twitter à son nom, l’assaillant avait posté plusieurs messages juste avant de commettre son acte, notamment : « Au nom d’Allah (...) pour nos frères en Syrie et les combattants du monde entier ». Confinés dans les salles du musée, les visiteurs ont été évacués par petits groupes après l’attaque. L’institution a été fermée le reste de la journée et a été rouverte normalement samedi.