Sarah Hugounenq_De façon surprenante, ce sont des fonds italiens qui ont permis de lancer le projet…
Anne-Marie Afeiche_Oui, tout à fait. Nous avons commencé le projet en 2014 grâce à une aide généreuse du gouvernement italien. Par le biais des ministères des Affaires étrangères, l’agence de coopération et de développement italien nous a octroyé un budget de 1 020 000 euros pour le réaménagement du sous-sol du musée. Ils ont fait appel eux-mêmes à différentes sociétés libanaises pour tout ce qui touchait à l’infrastructure et aux aménagements muséographiques du sous-sol. L’architecte en chef, Antonio Giammarusti, était également italien. Cette aide a ouvert sur un travail de collaboration avec les experts italiens. En ce qui concerne la partie muséologique et le choix des 520 objets à exposer, c’est l’équipe du musée qui y a présidé. Le budget de restauration de la collection a été pourvu par le ministère des Antiquités.
Quel thème avez-vous choisi d’illustrer dans ce sous-sol ?
Nous avons décidé de montrer l’art funéraire au Liban, de la préhistoire à la période ottomane. Au fil des siècles, nous avons voulu mettre en valeur les différents rites concernant la mort, l’au-delà et les cérémonies rituelles. Nous…