Le Quotidien de l'Art

À Drouot, les derniers feux des Youssoupoff

À Drouot, les derniers feux des Youssoupoff
2 500 à 3 000 euros
> Félix Felixovich, Prince Youssoupoff (1887-1967), portait photographique le représentant posant dans son costume de boyard, lors du Bal donné à l’Albert Hall de Londres, le 11 juillet 1912. Tirage argentique de 1912, anciennement monté sur carton, découpé. 30 x 17, 5 cm. Photo : Couteau-Begarie.

Le prince et la princesse Félix et Irina Youssoupoff brillaient par l’histoire de leurs familles, leur fortune et leur beauté, jusqu’à leur exil en France dans les années 1910. Leur « fils spirituel » disperse chez Coutau-Bégarie les souvenirs et objets précieusement gardés.

De tous côtés, leur couple était princier. Réputé l’un des plus beaux hommes de son temps, Félix Youssoupoff (1887-1967) affiche des traits fins légèrement marqués par les origines tatares de sa mère remontant au XVIe siècle à la horde Nogaï Youssouf-Mourza, qui contrastent avec des yeux bleus « envoûtants » issus de la branche paternelle, celle du comte Soumarokov-Elston, prince Youssoupoff. Son épouse également célèbre pour son allure et la perfection de son visage, Irina de Russie, arrière-petite-fille de Nicolas Ier, est quant à elle issue de la maison des Romanov. À eux deux, ils incarnent les fastes et le souffle de la grande Histoire russe, qui vont revivre le temps d’une vente aux enchères à Drouot vendredi prochain. « Ce sont des personnages de légende, de féerie, beaux, élégants, issus de deux grandes dynasties et…

À Drouot, les derniers feux des Youssoupoff
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Article issu de l'édition N°1165