Roxana Azimi_Pourquoi avez-vous opté pour le quartier de Stalingrad qui ne compte pas d’autres galeries ?
Fabienne Leclerc_Au début, naturellement, j’ai regardé le Marais, mais je suis tombée soit sur des lieux mal fichus et pas terribles, soit sur des locaux à des prix prohibitifs. Dans les deux cas nous aurions travaillé dans l’inconfort, soit à cause de l’espace, soit en raison de la pression financière. Si on veut prendre des risques, parier sur des artistes, il faut pouvoir bien travailler. Je préfère produire des œuvres pour des biennales ou des grandes expositions que payer des loyers énormes. Par hasard, j’ai vu une annonce pour ce local de 400 m2 articulé en deux niveaux sous verrière, et nous avons eu le coup de foudre. Je m’y suis tout de suite sentie bien. Ma seule hésitation était le quartier, mais beaucoup…