Alexandre Crochet_Comment vous êtes-vous retrouvé à vous occuper du site Cap Moderne ?
Michael Likierman_Un peu par hasard ! Quand le conservatoire acquiert la villa E-1027, au même moment, en 1999, il reçoit aussi le jardin Serre de la Madone à Menton, merveille classée monument historique, conçu avec sa maison en 1924 par l’Américano-britannique Lawrence Johnston. Le Conservatoire veut le donner à Menton, mais la Ville préfère se tourner vers une association de propriétaires de jardins remarquables, dont je faisais partie. Nous avons alors constitué une association spécifique, et entre 2000 et 2006, nous avons levé 5 millions d’euros, dont 2,4 millions d’euros de ressources privées, pour restaurer le site, l’ouvrir au public et le rendre à la Ville. Quand le Conservatoire s’est empêtré dans les difficultés à Roquebrune avec la villa E-1027, j’ai créé dans le même esprit une association pour la gestion des lieux, rebaptisés Cap Moderne. Nous sommes devenus gestionnaires en juillet 2014 et le sommes jusqu’à fin 2019. Mon ambition est de créer à terme un site muséal autonome dans son fonctionnement. Nous disposons d’un fonds de dotation de 5,5 millions d’euros. So far, so good. Nous avons encore deux ans et demi pour terminer le projet.
Quel est le bilan de votre action ?
Le hangar de la gare à moitié détruit…