Le Quotidien de l'Art

Hélène d’Oettingen, Léopold Survage et Serge Férat au cœur des avant-gardes

Hélène d’Oettingen, Léopold Survage et Serge Férat au cœur des avant-gardes
François Angiboult, Le papillon bleu, vers 1916, huile sur toile, 65 x 53,5 cm. D. R.

Les galeries Le Minotaure et Alain Le Gaillard, à Paris, reviennent à travers leurs dessins et leurs toiles sur l’étonnant trio artistique et fusionnel formé dans les années 1910 par Hélène d’Oettingen, Léopold Survage et Serge Férat, au cœur des avant-gardes.

Au cœur du creuset créatif parisien des années 1910, la flamboyante et énigmatique baronne Hélène d’Oettingen attire dans son salon du boulevard Raspail la crème des avant-gardes. Avec son cousin l’artiste Serge Férat, elle est mécène de la revue Les Soirées de Paris, et soutient de nombreux peintres et poètes – dont Apollinaire – fascinés par sa chevelure rousse autant que par sa personnalité volcanique. Quand le critique et marchand d’art Henri-Pierre Roché la croise chez Brancusi, il décrit une femme « si Russe, si sensuelle, si directe, si énervante, indécente, pas jeune, libertine dans ses propos, coquette, provocante ». Dans ses souvenirs, Gertrude Stein souligne qu’elle et son cousin, visionnaires, achetèrent tous les tableaux restant dans l’atelier du Douanier Rousseau à sa mort. Et aussi que Picasso, dont elle acquit très…

Hélène d’Oettingen, Léopold Survage et Serge Férat au cœur des avant-gardes
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Article issu de l'édition N°1138