Dans l’histoire de l’art, le terme de « suiveur » est souvent connoté péjorativement. C’est moins le cas avec l’inclassable Jérôme Bosch (1450-1516). C’est bien simple : selon François De Jonckheere, qui consacre avec Georges de Jonckheere une exposition à ses émules, il n’existe pas d’œuvres de l’artiste sur le marché. Comme le constate l’introduction du catalogue de l’exposition consacrée le printemps dernier à Bosch (lire Le Quotidien de l’Art du 24 mars) par le Noordbrabants Museum (Bois-le-Duc), « au total, seuls vingt-cinq panneaux et triptyques, et presque autant de dessins, peuvent être considérés comme des œuvres parfaitement autographes ». Le reste de sa production est généralement…
Bosch, ses saints, ses démons et ses émules à la Biennale des Antiquaires
Le focus consacré aux meilleurs suiveurs de l’inclassable artiste par la galerie De Jonckheere, face à l’entrée du salon, est l’un des temps forts de cette Biennale des Antiquaires.