N’en déplaise aux adeptes du « Biennale bashing » qui depuis des semaines la prédisaient défaite, Paris reste une fête. Avec pour épicentre le Grand Palais, où la prestigieuse foire d’art et d’antiquités a ouvert ses portes au public samedi. Unanimement saluée, la scénographie d’ensemble a été entièrement renouvelée par Nathalie Crinière. Moquette moelleuse, banquettes, éclairage soigné, le confort monte d’un cran. Surtout, l’esthétique ne fait plus référence aux styles du passé mais s’inscrit dans le XXIe siècle, jouant discrètement avec les éclats du métal dans l’embrasure des stands. La trouvaille étant de refléter à l’aide de miroirs, dans l’atrium, l’énorme verrière pour magnifier l’écrin Belle Époque.
Placé dans l’axe de la coupole, l’atrium redéfinit aussi la circulation, jugée plus fluide, et le plan des allées, plus égalitaire, en donnant à chaque exposant un maximum de visibilité. La présence de la haute joaillerie – une tradition dans l’histoire de la Biennale des Antiquaires – se fait aussi plus discrète que lors des éditions précédentes, avec quatre enseignes sur un…