C’est l’exposition qui s’est fait cannibaliser par celle de Michel Houellebecq, dont la prestation très (trop) appliquée au Palais de Tokyo souffle la vedette au reste de la programmation. Et pourtant, l’univers que déploie Mika Rottenberg est autrement plus dévorant.
Plus intrigant aussi. D’entrée de jeu, l’artiste argentine se plaît à nous déboussoler : sommes-nous à l’extérieur de son exposition, comme le suggèrent les meurtrières dévoilant des ventilateurs, ou déjà dans le vif du sujet ? Les deux, mon capitaine. Cette artiste qui sait si bien cambrer les corps et les espaces, a aussi le talent de ménager le suspense. Il y a du coup de dé et du hasard derrière le…