Le monde s’y presse non seulement pour visiter les expositions, parfois en compagnie des artistes, mais aussi pour participer à de nombreux débats, rencontres et conférences, suivre des stages, assister aux grandes projections du Théâtre antique, comme vendredi, lorsque Andres Serrano y officiait avec brio, à l’occasion de son exposition sur la « torture » présentée à la Collection Lambert à Avignon, et parcourir les espaces consacrés aux différentes soirées. Parmi celles-ci, la « nuit de l’année » a proposé pas moins de trente projections et une nouvelle venue, intitulée « Photographie et littérature », a réuni sept auteurs lisant leurs textes dans sept expositions. Plus que jamais, il s’agit de décloisonner les genres, ce à quoi s’est attelé le directeur des Rencontres, Sam Stourdzé. « Nous affirmons la relation entre photo et littérature, photo et musique, photo et culture populaire », nous a-t-il déclaré.
D’année en année, Arles se renouvelle donc, en revoyant cette fois-ci son programme nocturne et en ouvrant de nouveaux lieux. Parmi ceux-ci,…