Dans un contexte mondial politique et économique morose, le marché français des ventes publiques tire son épingle du jeu. Au-delà des astuces de communication pour paraître mieux placé – Artcurial et Drouot incluent la TVA, alors que celle-ci ne rentre pas dans le chiffre d’affaires si l’acheteur est domicilié en dehors de l’Union européenne –, les résultats donnent une tendance générale plutôt positive ce semestre à Paris. Artcurial progresse de 6 % avec un total de 122,5 millions d’euros. En février, la maison de l’hôtel Dassault a vendu une Ferrari au prix record de 32 millions d’euros. Si les voitures de collection occupent une part importante, le département des tableaux anciens grimpe de 10 % et celui de la peinture moderne de 50 %, avec le succès de la collection Hebey en février (en association avec Camard & Associés), Nu sur Nu de Marcel…
Le marché français passe à travers les nuages
Paris, exception française ? Dans un contexte mondial terne, la France résiste plutôt bien ce semestre, notamment parce que son marché touche un segment de prix moins exposé aux turbulences.