« Je n’en reviens pas ». Marcel Fleiss, fondateur de la galerie 1900-2000, à Paris, est un vieux routier du marché de l’art et un habitué de la foire de Bâle. Et pourtant, comme beaucoup de ses confrères, il est surpris de l’élan des affaires dès l’ouverture, hier mardi, du salon. Cependant, certaines œuvres agissaient en memento mori, à commencer par l’installation murale de Valeska Soares, composée de livres aux titres choc comme l’Âge de l’anxiété ou The party’s over. Rien pourtant ne vient sonner la fin de la récré, comme l’a montré en mai dernier le succès de la vente de Christie’s intitulée « Bound to Fail », littéralement « vouée à l’échec ». Ni la crainte d’un Brexit suite au référendum…
À Bâle, les collectionneurs ne faiblissent pas
Malgré la crise et les attentats qui frappent partout dans le monde, le commerce s’est révélé tonique sur la foire Art Basel.