Quasi légendaire en Pologne, pays qu'elle a d'ailleurs représenté à la Biennale de Venise en 1962, Alina Szapocznikow n'a pas bénéficié d'une même notoriété en France, où elle s'installa pourtant à partir de 1963. Le black-out institutionnel suivant sa mort est d'ailleurs saisissant. Le Centre Pompidou l'oublia dans l'exposition « Masculin-Féminin » en 1995, et plus étrangement encore dans « elles@centrepompidou » en 2009, avant de se rattraper l'année suivante dans les « Promesses du passé ». « La France va bientôt se la réapproprier », prédit le galeriste parisien Hervé Loevenbruck, qui représente la…