La radio est écoutée chaque jour par plus de 80 % des Français, pour une durée moyenne de près de 3 heures. Outil d’information, de divertissement et de culture, elle jouit historiquement d’une image positive de média de proximité, familier et chaleureux. Son succès n’a pas faibli au cours des dernières années, notamment grâce à une des caractéristiques propres à ce média, qui peut être écouté en parallèle d’une autre activité, et du fait de la diversification de ses supports : le téléphone mobile représente aujourd’hui plus de 5 % des volumes d’écoute et la consommation de rattrapage sur Internet se développe de manière rapide. Pour autant, comme tous les médias traditionnels, la radio souffre aussi d’un transfert croissant des budgets publicitaires vers les supports numériques, en particulier Google.
Les pouvoirs publics jouent un rôle essentiel dans ce secteur. Ils en sont d’abord le régulateur, dans le cadre d’une responsabilité partagée entre le ministère de la Culture et de la Communication et l’autorité indépendante qu’est le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Ils en sont aussi un acteur…