Less is more ? Après plusieurs années d’absence à New York pour les ventes d’art tribal, Christie’s revient dans la course avec une vacation resserrée de onze lots. « Nous avons opté pour une petite sélection de niveau spectaculaire, avec aussi l’idée d’attirer un nouveau public », explique Bruno Claessens, nouveau directeur Europe du département. Après la vente pour 5,5 millions d’euros du reliquaire Kota de William Rubin à Paris par Christie’s en juin 2015, la maison a voulu ici « rendre hommage » à l’importante exposition que l’ancien conservateur du MoMA avait consacrée en 1984 aux influences du primitivisme dans l’art du XXe siècle. « Il ne s’agit pas de montrer les sources directes des tableaux, mais l’universalité de l’art tribal », commente Bruno Claessens. Qui ajoute : « l’exposition du MoMA avait incité de nombreux collectionneurs à se lancer. Ils sont maintenant octogénaires. Nous espérons aujourd’hui susciter de nouvelles vocations ». Rappeler…
L’art tribal en quête de nouveaux amateurs
Plus que jamais, Sotheby’s comme Christie’s misent sur des sélections pointues pour attirer, à New York, les collectionneurs d’art moderne et contemporain, seuls capables de débourser des millions de dollars pour de l’art africain et océanien.