Fleurs du mal ou fleurs du paradis ? Avec Robert Mapplethorpe, difficile de trancher. Dans les photographies florales de l’artiste, à l’esthétique parfaite, au cadrage impeccable, à la rigueur obsessionnelle, flotte souvent le parfum âcre et prononcé de l’au-delà. « Les fleurs de Mapplethorpe, en naissant, semblent résignées à être cueillies et à mourir. Mais elles connaîtront leur moment de gloire sous le soleil artificiel du studio », écrit Herbert Muschamp dans le livre que viennent de publier les éditions Phaidon sur ce corpus. Avec Mapplethorpe, dont la photo la plus chère en ventes publiques représente Andy Warhol (643 200 dollars chez…
Mapplethorpe, le langage des fleurs
Alors que le LACMA à Los Angeles consacre une importante exposition à Robert Mapplethorpe, Phaidon publie une monographie dédiée à son corpus floral. L’occasion de revenir aussi sur son marché.