Roxana Azimi_Les conservateurs de province aspirent souvent à monter à Paris. Vous avez fait le chemin inverse après avoir dirigé pendant un an le musée national d’art moderne…
Bernard Ceysson_Pompidou était un lieu complexe, j’avais moins de pouvoir qu’à Saint-Étienne. Et puis Antoine Guichard souhaitait être le mécène du musée de Saint-Étienne. J’avais toujours rêvé d’un musée d’art moderne, d’une autre organisation du musée d’art et d’industrie. Alors que nous arrivions au but, qu’un mécène généreux nous donnait des crédits, j’allais rester à Paris ? Le choix était vite fait. J’ai eu parfois une petite nostalgie du Centre Pompidou, vers 1997-1998. Mais on me proposait alors des postes administratifs à la délégation aux arts plastiques ou à l’inspection des musées. Cela ne m’intéressait pas. Ce que j’aimais, et que j’aime toujours, c’est avoir un bateau et être maître à…