À peine deux mois après la fermeture de la Pinacothèque de Paris, c’est au tour de sa filiale de Singapour de mettre la clé sous la porte. Un communiqué de presse sibyllin fait état « d’une fréquentation plus faible que prévu, et de défis commerciaux et financiers ». Selon le journal Straits Times de Singapour, l’institution ouverte en mai 2015 par Marc Restellini est noyée sous les dettes, dont celle de 435 000 euros réclamée par la firme Arthemisia, productrice de l’exposition « Le mythe Cléopâtre ». La Pinacothèque de Singapour est surtout la victime collatérale des démêlés judiciaires d’un de ses actionnaires, le transitaire suisse Yves Bouvier, qui détient 25 % de la société.
http://www.pinacotheque.com.sg