Directeur de l’Opéra de Paris depuis dix-huit mois, Stéphane Lissner y développe une programmation ambitieuse. Sa première saison a commencé par le choix audacieux et réussi de Moïse et Aaron d’Arnold Schoenberg, dans une mise en scène de Romeo Castellucci. La saison 2016-2017, dévoilée il y a quelques semaines, est également très prometteuse. Autres innovations intéressantes : la politique en direction des publics, avec une tarification conçue pour attirer plus de jeunes spectateurs, et le lancement de la « troisième scène » de l’Opéra, un espace digital de création – qui inaugure cette semaine une exposition originale dans le cadre du Fonds Hélène et Édouard Leclerc à Landerneau (Finistère).
Mais en même temps qu’il posait ainsi les fondements de son mandat, le nouveau directeur a dû affronter coup sur coup deux situations qui illustrent parfaitement la complexité du rôle de patron de grand établissement culturel.
Première affaire en novembre 2015 : la polémique née des travaux sur…