« Je suis très attachée au PAD, un salon très particulier installé dans un lieu de rêve, où j’ai fait régulièrement la connaissance de grands collectionneurs », confie Clara Scremini, l’une de ses plus anciennes et plus fidèles participantes. Son stand présente 32 pièces de verriers de huit pays tels l’Italie, la Tchéquie ou la Hongrie dont György Gáspár ou Martin Hlubucek (de 3 000 euros à 25 000 euros). Créé en 1996 par deux marchands, Stéphane Custot et Patrick Perrin (aujourd’hui seul aux manettes), le Pavillon des arts et du design ou PAD a été l’un des premiers salons à promouvoir les arts décoratifs allant de 1860 à nos jours. Au démarrage, il s’appelait Pavillon des antiquaires et des beaux-arts et accueillait aussi de l’ancien, dont du mobilier du XVIIIe siècle. En 2007, ses organisateurs optent pour un recentrage. Ils font démarrer le…
Un Pavillon des arts et du design toujours plus contemporain
Si le PAD, qui fête ses 20 ans, reste synonyme d’éclectisme, il offre davantage de pièces récentes ou sorties des ateliers. Une vitrine pour ces créateurs dont tous n’ont pas encore une grande visibilité à Paris.