Calme. Très calme. Telle était l’ambiance lors du vernissage de la foire Art Dubai qui s’est ouvert hier, mardi 15 mars. Malgré le champagne, la sono et la techno de mise, la « bella figura » des organisateurs, le cœur n’était pas vraiment à la fête. C’est que la décélération mondiale n’épargne pas l’émirat. Bien que doté d’une économie plus diversifiée que ses voisins immédiats, le micro-État pâtit de la chute du baril de pétrole et de l’instabilité régionale. La crainte qu’inspire la poudrière du Moyen-Orient, couplée au fait que l’édition ne coïncide pas avec la Biennale de Sharjah, a fortement limité le déplacement des groupes de musées, moins nombreux de moitié par rapport à l’an dernier.
Aussi, le commerce sur la foire reste-t-il bigrement en dents de scie, à l’aune…