« Réfugié, ce n’est pas un métier ! Ces hommes et ces femmes doivent être considérés dans leur intégrité. » Pascale Henrot a raison de le rappeler, quand nous la rencontrons au sortir d’une longue journée organisée à l’espace Confluences à Paris par l’ONDA, organisme national de diffusion artistique, mardi 23 février. Pendant des heures, elle et de nombreux programmateurs de théâtre français, venus d’Annecy, Chambéry ou Gennevilliers, ont prêté l’oreille à ceux que l’on réduit trop souvent à leur statut de réfugié, justement. Ils sont en fait scénographes, dramaturges, performeurs ou chorégraphes. Ils sont venus de Damas, pour la plupart d’entre eux, mais aussi de Bagdad ou de Lahore. L’ONDA organise régulièrement de telles journées, à l’adresse des professionnels français, afin de favoriser la diffusion des créations théâtrales. À chacun de présenter…