Avec la collection Geneviève et Pierre Hebey, dispersée lundi et mardi à Paris, en collaboration avec Camard & Associés, Artcurial a réussi son pari. Le nom de Pierre Hebey, avocat des célébrités, mais aussi des artistes, de Marc Chagall à Max Ernst, était certes connu et reconnu (lire Le Quotidien de l’Art du 18 février). Mais disperser un fleuve d’objets – 679 lots, quatre catalogues, dont plusieurs œuvres importantes avaient déjà affronté le feu des enchères en 2012, et une partie conséquente de pièces assez courantes notamment en arts décoratifs – n’était pas gagné d’avance. Comparé à la vente de 2012 consacrée à une partie de la collection (Camard & Associés, Drouot) assorties d’estimations ambitieuses, il s’agissait ici d’une vente de succession, Pierre Hebey étant décédé l’été dernier. « Il fallait générer des fonds rapidement », confie Jean-Marcel Camard, chargé de la succession. D’où des évaluations nettement plus attractives. La dispersion a suscité un intérêt record, avec près de 1 200 ordres d’achats et téléphones !
Lundi soir, à…