Avec le départ annoncé de Régis Durand, depuis une vingtaine d'années tour à tour initiateur, directeur artistique, conseiller et directeur général du festival, l'année 2013 marquera indéniablement un tournant dans l'histoire du Printemps de Septembre. Créée au départ à Cahors en 1991, sous le titre de « Printemps de Cahors », la manifestation émigra à Toulouse pour diverses raisons en 2001, mais ne trouva sa place qu'au début de l'automne, d'où ce titre pour le moins curieux de « Printemps de Septembre à Toulouse ». Le retour au calendrier initial du mois de mai, prévu dès l'année prochaine, est…
Un festival à la croisée des berges
Avec le départ annoncé de Régis Durand, depuis une vingtaine d'années tour à tour initiateur, directeur artistique, conseiller et directeur général du festival, l'année 2013 marquera indéniablement un tournant dans l'histoire du Printemps de Septembre. Créée au départ à Cahors en 1991, sous le titre de « Printemps de Cahors », la manifestation émigra à Toulouse pour diverses raisons en 2001, mais ne trouva sa place qu'au début de l'automne, d'où ce titre pour le moins curieux de « Printemps de Septembre à Toulouse ». Le retour au calendrier initial du mois de mai, prévu dès l'année prochaine, est sans doute moins anecdotique qu'il n'y paraît. Outre une conformité sémantique à son intitulé, il lancera la saison des festivals d'été plutôt que de la clôturer et sera surtout l'occasion de se mettre en question pour revenir à ses fondements.