« Plutôt que de gonfler la vente inutilement avec des œuvres moins désirables, nous nous sommes attachés à construire un ensemble cohérent et très sain, en termes de prix comme de provenance », nous a déclaré Edmond Francey, le responsable du département contemporain de Christie’s Londres. De fait, les estimations sont plutôt conservatrices, et la plupart des lots proviennent de collections privées dont ils n’ont pas bougé pendant plusieurs décennies. Entre Bacon, Freud, Hockney et Doig, la sélection des artistes britanniques est particulièrement solide et attrayante. Peint en 1975, le Bacon, Two Figures, n’est pas estimé le plus cher du groupe (5 à 7 millions de livres sterling, 6,3 à 8,9 millions d’euros). L’un des trois Doig de la soirée, The Architect’s Home in the Ravine, est estimé deux fois plus (10 à 15 millions de livres sterling, 12,7 à 19 millions d’euros) et fait même l’objet d’une third party guarantee, ou garantie d’une tierce personne (par opposition aux garanties maison) de 10 millions de livres sterling, alors qu’il s’est vendu 7,6 millions de livres sterling en 2013. Mais le Bacon est indéniablement le tableau le plus étonnant et…
Forte sélection britannique chez Christie’s à Londres
À l’instar de la vente de Sotheby’s mercredi, celle de Christie’s, qui clôt jeudi soir les « Evening Sales » de la semaine contemporaine de Londres, est plus restreinte que l’an dernier. Elle comporte 62 lots contre 74, mais elle ne manque pas d’œuvres de tout premier plan.