Roxana Azimi_Pourquoi avez-vous choisi de changer le nom de la galerie aujourd’hui et pas plus tôt ?
Marion Papillon_Quand j’ai commencé en 2007, Claudine a proposé qu’on change le nom de la galerie, mais je n’en voyais pas l’utilité. Je ne voulais pas donner le sentiment que je la poussais dehors. L’histoire de la galerie est conséquente, c’est l’histoire de Claudine et cela prévalait sur mon ego. Depuis neuf ans j’ai initié des choses, pris des responsabilités. Cela commençait à faire bizarre.
Claudine Papillon_J’avais envie de lui passer le flambeau. Je vais avoir 70 ans, j’ai le sentiment d’avoir fait quelque chose. C’est important pour moi de savoir que cette galerie ne va pas mourir. Je ne pars pas, je suis là, mais je suis allégée, Marion est en première ligne. Travailler avec ma fille est un plaisir absolu. Ça l’est d’autant plus que rien n’était programmé, nos chemins divergeaient au début.
MP_J’ai fait tout autre chose, travaillé au Centre Pompidou à la…